Étiquette : Dostoïevski

« Humiliés et offensés » de Dostoïevski – raconter, ou revivre

Parmi les œuvres dites de jeunesse de Dostoïevski, s’en trouve une aussi ample que celles de la maturité. Il s’agit d’Humiliés et offensés, roman écrit avant la double rupture que constituent le séjour de Dostoïevski au bagne, raconté dans ses Carnets de la maison morte, et l’écriture des Carnets du sous-sol, son œuvre la plus sombre et la plus pessimiste quant à la nature humaine.…

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« Les Frères Karamazov » d’après Dostoïevski à la Friche Babcock – dynamitage signé Castorf

Après Bellorini cet été à Avignon, c’est au tour de l’Allemand Frank Castorf de présenter son adaptation des Frères Karamazov, créée en 2015. Le metteur en scène, venu en France il y a quatre ans pour la dernière fois avec sa Dame aux camélias, a cette fois été invité dans le cadre du Festival d’Automne.…

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« Karamazov » d’après Dostoïevski à la Carrière de Boulbon – de l’art de raconter une histoire sur scène

Après plusieurs mois d’attente depuis l’annonce d’une nouvelle adaptation de Dostoïevski, cette fois-ci par Jean Bellorini après Vincent Macaigne et avant Frank Castorf à la rentrée prochaine, voici venu le moment de découvrir Karamazov. L’espoir investi dans ce spectacle était au moins aussi grand que le défi que se sont posé le metteur en scène et sa troupe, et il aurait probablement fallu un miracle pour qu’il soit comblé.…

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Projet de thèse : « Du roman adapté au roman inadaptable : l’adaptation théâtrale des romans de Dostoïevski de Jacques Copeau à Vincent Macaigne (1911-2014) »

Projet de thèse, menée sous la codirection d’Anne-Françoise Benhamou (ENS)
et Sophie Lucet (Paris-Diderot)

Du roman adapté au roman inadaptable :
l’adaptation théâtrale des romans de Dostoïevski
de Jacques Copeau à Vincent Macaigne (1911-2014)

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« Les Frères Karamazov, par MM. Jacques Copeau et Jean Croué (d’après Dostoïevski) au Théâtre des Arts », Jacques Rivière

Des mille raisons qui semblaient rendre impossible la transcription dramatique des Frères Karamazov, voici, je pense, la plus grave : l’abondance extraordinaire du roman est un des éléments essentiels de sa beauté ; il ne serait pas ce qu’il est, un des plus accablants chefs-d’œuvre de la littérature, s’il avait cent pages de moins.…

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« Crime et châtiment » de Dostoïevski – abîmes

En 1866 est publiée la première grande œuvre de Dostoïevski, Crime et châtiment. Grande, au sens premier d’ample, de longue, par rapport aux nouvelles ou au romans plus courts qui précèdent, mais grande aussi dans la mesure où elle est aussitôt perçue comme le chef-d’œuvre de l’auteur – avant d’être mise en balance par les autres grandes œuvres qui suivent, L’Idiot, Les Démons ou plus encore Les Frères Karamazov.…

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