« Vernon Subutex 1 » de Thomas Ostermeier au Théâtre de l’Odéon – galerie de portraits au vitriol

Jean Bellorini reprend aux Ateliers Berthier le premier spectacle qu’il a présenté en tant que directeur du TGP de Saint-Denis, en 2013. Après Victor Hugo ou Rabelais, adaptés à la scène, il s’était cette fois-ci intéressé à la pièce du dramaturge hongrois Ferenc Molnár, Liliom.…
Comme à son habitude, Luc Bondy voit les choses en grand et réunit du beau monde pour sa dernière mise en scène. Après Pinter, Molière ou Tchekhov depuis son arrivée à la tête de l’Odéon, il s’intéresse cette fois à Marivaux et y applique sa recette habituelle : une scénographie imposante mais dont la pertinence est douteuse, des noms qui attirent – ici Isabelle Huppert, Louis Garrel, Bulle Ogier… –, et beaucoup de conformisme dans la mise en œuvre.…
La reprise à l’Odéon du spectacle-fleuve de Thomas Jolly, Henry VI, présenté à Avignon l’année dernière, constitue l’événement de cette fin de saison. Un avant-goût de la nouvelle édition du festival est offert à la communauté de spectateurs qui se rassemble sur deux jours aux Ateliers Berthier, vivant, mangeant et dormant au rythme du théâtre, partageant l’expérience aux côtés des mêmes personnes pendant treize heures de spectacle, ce qui nécessairement invite au dialogue.…
En 1991, Christoph Marthaler monte L’Affaire de la rue Lourcine d’Eugène Labiche, et collabore pour la première fois avec Anna Viebrock, qui signe par la suite la scénographie de tous ses spectacles. Près de vingt-cinq ans plus tard, il revient à cet auteur avec un montage de textes à partir de courtes pièces, parmi lesquelles La Poudre aux yeux, qui donne leurs noms au personnage.…
Alors qu’à la Colline se joue encore le Platonov des Possédés jusqu’au 11 février, Luc Bondy s’empare à l’Odéon de la deuxième pièce du dramaturge russe, Ivanov. De la première œuvre de Tchekhov qui n’a jamais été jouée de son vivant à la suivante, l’écart est considérablement creusé par la confrontation de ces deux spectacles.…
Cinquante-cinq ans après la première des Nègres à Paris par Roger Blin, qui avait ravi Jean Genet, Robert Wilson propose sa propre représentation de la pièce au Théâtre de l’Odéon, dans le cadre du Festival d’Automne. L’œuvre de Genet étant entièrement composée de l’enchâssements et de la superposition des niveaux de fiction, qui complexifient sa compréhension, le matériau de départ est d’emblée délicat à manipuler.…