« L’Avare » mis en scène par Ludovic Lagarde à l’Odéon – générosité d’un avare

Dans l’architecture de la grande cathédrale constituée par la Comédie humaine, une petite ogive, appelée Les Parents pauvres, est constituée de deux arcs, La Cousine Bette et le Cousin Pons. Inscrits dans la section des Scènes de la vie parisienne, ces deux romans sont le pendants l’un de l’autre par leurs personnages éponymes, symétriquement opposés mais tous deux animés par la passion – car la symétrie implique des ressemblances.…
Comme à son habitude, Luc Bondy voit les choses en grand et réunit du beau monde pour sa dernière mise en scène. Après Pinter, Molière ou Tchekhov depuis son arrivée à la tête de l’Odéon, il s’intéresse cette fois à Marivaux et y applique sa recette habituelle : une scénographie imposante mais dont la pertinence est douteuse, des noms qui attirent – ici Isabelle Huppert, Louis Garrel, Bulle Ogier… –, et beaucoup de conformisme dans la mise en œuvre.…
Le parcours du collectif Les Possédés avait commencé en 2004 avec Oncle Vania de Tchekhov. Après avoir monté des œuvres de Lagarce, Mauvignier, Céline ou John Cheever, chaque fois en quête de ce qu’elles disent sur l’humain, ils reviennent à ce premier auteur et s’attaquent à sa toute première pièce, Platonov.…
L’Idiot paraît pour la première sous forme de feuilleton, en 1869, dans la revue Le Courrier russe. Lors de la rédaction de cette œuvre, Dostoïevski vit en Europe suivant les recommandations de ses médecins, suite à ses nombreuses crises d’épilepsie, et il joue toute sa fortune dans l’espoir vain de se libérer de ses dettes.…
Sur le grand plateau du Théâtre de la Colline, Richard Brunel met en scène la pièce perecquienne de Ferdinand Bruckner, Les Criminels. Entrecroisant plusieurs histoires dont le premier point commun est le lieu où elles se déroulent, un même immeuble, l’auteur allemand, pressentant la montée du nazisme au moment où il écrit, à la fin des années vingt, pose la question du crime : l’amour, la pauvreté, la passion ou la folie peuvent-elles excuser le vol, le meurtre, l’infanticide et le mensonge ?…