« Nous pour un moment » d’Arne Lygre, mis en scène par Stéphane Braunschweig – fugue sur la fragilité des liens entre les hommes
Avec Nous pour un moment, Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage avec l’auteur norvégien Arne Lygre, qu’il a initié en 2011 avec Je disparais, du temps de sa direction de la Colline. Avant de monter cette pièce, Braunschweig l’a co-traduite avec Astrid Schenka, s’immergeant ainsi profondément dans sa langue et sa structure. Une fois metteur en scène et scénographe, il en déploie la dramaturgie complexe, semblable à une fugue dont le thème poursuivi est celui de l’insurmontable solitude des êtres.« Monsieur » par la compagnie DelCarmen – All by myself – de la solitude et de la banalité
La Casa de las Américas, la Maison de la recherche de La Havane, a été remise sur pieds avec une efficacité impressionnante après le passage de l’ouragan Irma, dans la perspective de Casa Tomada – Encuentro de pensamiento y creación joven en las Américas, journées d’ateliers, séminaires et rencontres mises en place par de jeunes chercheurs et jeunes artistes de toute l’Amérique latine.…
« Fugue » de Samuel Achache au Cloître des Célestins : gammes et arpèges
Alors que l’on entre dans la deuxième partie du Festival, que certains spectacles ne sont plus joués depuis bien longtemps, commence au Cloître des Célestins Fugue. Un spectacle de Samuel Achache qui mêle théâtre et musique grâce à des « acteurs-musiciens » et qui a valeur de divertissement – au sens noble –, le temps d’une soirée au Pôle Sud.…
« Les Carnets du sous-sol » de Dostoïevski
Avant Crime et Châtiment, avant Le Joueur, L’Idiot, Les Démons ou encore Les Frères Karamazov, qui assureront un à un sa postérité, Dostoïevski a écrit une œuvre singulière, différente des grands romans qui lui succèdent par son format même, mais qui met déjà en place quelques-unes de leurs problématiques majeures.…
« La Femme gauchère » d’après Peter Handke au Théâtre du Rond-Point
Christophe Perton propose un spectacle très délicat et audacieux au Théâtre du Rond-Point, fondé sur l’adaptation du roman de Peter Handke, La Femme gauchère. Le défi était d’autant plus grand que l’œuvre en question est antidramatique au possible : une femme quitte son mari après dix ans de mariage, sans raison apparente, par peur du bonheur semble-t-il, et s’éprouve dans la solitude.…
« Edward Hopper » au Grand Palais : le silence d’Hopper
La rétrospective consacrée à Edward Hopper ne ménage pas son public. Victime de son succès, elle lui impose des heures de queue quels que soient le moment de la journée ou le jour de la semaine. Une fois entré dans le saint des saints, il faut encore s’armer de patience avant de découvrir les chefs-d’œuvre que les belles affiches de l’exposition ont laissé entrevoir.…
« Je disparais » d’Arne Lygre à la Colline
Le Grand Théâtre de la Colline est investi par le metteur en scène et scénographe Stéphane Braunschweig, qui donne vie à l’univers si particulier de l’écrivain norvégien Arne Lygre. Cette fable, dont les personnages sont « Moi », « Mon amie », « La fille de mon amie », « Mon mari » et « Une étrangère », aborde tout en allusions les thèmes de l’attente, de l’émigration et de la solitude.…