« Littoral » de Wajdi Mouawad à la Colline – Le théâtre est mort, vive le théâtre !
En 2009, la tétralogie Le Sang des promesses, composée de Littoral, Incendies, Forêts puis Ciels, faisait événement lors du Festival d’Avignon. Elle découvrait à ceux qui l’ignoraient encore le metteur en scène libano-québécois Wajdi Mouawad et son théâtre profondément épique. Aujourd’hui, l’artiste est directeur du Théâtre National de la Colline. Malgré la fermeture des lieux publics ces derniers mois, il a continué d’occuper une place dans le paysage théâtral désormais numérisé (majoritairement composé de rediffusions de captations), grâce à son journal de confinement audio. Les tirades poétiques qu’il confiait à son portable, livrant des réflexions sur la crise que nous traversions, étaient mises en partage sous la forme d’un podcast. Le metteur en scène ne s’en est pas tenu là, et a en outre décidé de rouvrir le théâtre avant la traditionnelle trêve estival – quitte à ce que ce soit pour quelques semaines seulement et avec des possibilités limitées –, et de le rouvrir avec Littoral, justement, l’un des spectacles qui l’avaient fait connaître. La pièce, une nouvelle fois recréée, avec deux distributions différentes, gagne en portée dans ce contexte si particulier, et invite à clamer : « Le théâtre est mort, vive le théâtre ! »« Ostia » de Sergio Blanco au Centre culturel Raquel Revuelta : écritures du moi et présences
Invité dans le cadre de la Feria Internacional del Libro à Cuba, l’auteur franco-uruguayen Sergio Blanco a pu présenter son œuvre sous plusieurs formes : au cours d’une conférence sur la publication de ses œuvres théâtrales à la Fortaleza de San Carlos de la Cabaña, au travers des représentations de Kassandra au Café-Théâtre Bertolt Brecht, ou avec Ostia.…
« L’Ange du bizarre – le Romantisme noir de Goya à Max Ernst » au Musée d’Orsay
Le Musée d’Orsay propose une nouvelle exposition passionnante avec L’Ange du bizarre – le Romantisme noir de Goya à Max Ernst. Véritable plongée dans un monde animé par des puissances maléfiques, la visite dévoile tout un pan obscur de la création artistique allant du XVIIIe au XXe siècle et invite à redécouvrir sous cet angle des œuvres familières qui se teintent alors d’étrangeté.…