« Comment écrire sa thèse » d’Umberto Eco [extrait] – la fierté scientifique, ou comment passer de l’homme-livres à l’auteur-expert

Article paru dans le n°185 de la revue de théâtre latino-américain Conjunto, dans le dossier "Document, témoignage, autoréférence"
« Je ne suis pas l’auteur. Je n’ai pas écrit ce texte. Je le dis en son nom. Au nom de l’auteur. De celui qui a écrit les mots que je dis en ce moment. Ceux-là ». Telles sont les premières phrases du personnage désigné comme “L’Auteur”, dans l’oeuvre de Carlos Celdrán, 10 millones. D’entrée de jeu, un hiatus surgit entre le comédien et le rôle qu’il interprète, qui invoque en outre la figure de l’auteur du texte qu’il prononce. Une béance qui met en valeur la question de l’écriture et la place au cœur du spectacle.
Article paru dans la revue Fabula-LhT, n°19,
Les Conditions du théâtre : le théâtralisable et le théâtralisé, dir. Romain Bionda, en ligne, 2017.
Dostoïevski est fait pour la scène. Non seulement il est fait pour la scène, mais Dostoïevski a toute sa vie voulu écrire pour la scène.…
Article à paraître dans les actes du colloque international « Émotions littéraires, émotions patrimoniales : maisons d’écrivain, musées, expositions et lieux de mémoire littéraires »
qui s’est déroulé les 1er et 2 décembre 2016 au Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis.…
La tentation est grande d’opposer au mouvement du monde nos principes inamovibles. Curieusement : c’est que ce demande aux intellectuels une société en plein changement : des doctrines stables, où les énigmes trouvent leur solution, les peines leur consolation. On connaît le succès des grands systèmes rassurants : le teilhardisme succède dans cet emploi au marxisme qui donne un moment à notre jeunesse la griserie de tout intégrer, de tout comprendre.…