« Au moins j’aurai laissé un beau cadavre » de Vincent Macaigne à Chaillot
S’il y a un reproche que l’on ne peut pas adresser à Vincent Macaigne, c’est de faire les choses à moitié. Dans Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, d’après Hamlet de Shakespeare, le jeune metteur en scène va jusqu’au bout dans l’excès et dans l’épuisement des énergies. On ressort de là en en ayant pris plein la face et avec le désir de hurler à notre tour.








Le roman de Virginia Woolf, Les Vagues, a été adapté au théâtre par Marie-Christine Soma à la Colline. Cette œuvre, que l’autrice désigne comme « le plus complexe et le plus difficile de [ses] livres », est composée des monologues de six personnages. C’est à partir de cette matière première que Soma va réaliser une prouesse dramaturgique.