« La Trilogie de la vengeance » de Simon Stone – histoires de femmes en trois saisons

Quatre jours à Avignon en quelques tirets :
– 14 spectacles vus
– 11 salles de spectacles explorées
– 12 spectacles chroniqués
– 40 tracts récupérés (avec le sourire)
– des centaines (ou milliers ?) de panneaux croisés dans toutes les rues
– 2 logements pour 3 nuits
– 6 codes wifi récupérés dans les restau et cafés de la ville
– 4 diabolos grenadine avalés
– 5 trajets avec un sac insoulevable
– des litres d’eau
– des courses effrénées pour arriver à l’heure
– des Avignonnais très chaleureux
S’il ne fallait garder qu’un spectacle :
– Electre, suivi de très près par Médée et Belle du Seigneur
Je rentre avec :
– une paire de chaussures en moins (elle n’a pas tenu le coup)
– une excellente adresse pour prendre un repas (le Zinzolin)
– 40 tracts pour… (l’usage reste à déterminer)
– une trentaine de piqûres de moustique
– des jambes bien musclées
– quelques heures de sommeil à récupérer
– une bonne leçon : pas besoin de pantalon, ni de pull, ni de gilet en plein été à Avignon
– des images plein la tête, et peut-être l’envie de renouveler l’expérience (avec plus d’organisation, moins de spectacles par jour, un logement fixe et une bonne dose d’énergie !)…
Le mythe de Médée n’est pas une histoire faite de rebondissements et de péripéties. Ce n’est pas non plus l’immobilité d’une conscience tiraillée par un dilemme insolvable. Non, Médée, c’est la passion, la folie, l’amour inconditionnel. Dans son spectacle hautement esthétique, Diana Dobreva met en valeur cet absolu.…