« Des femmes qui nagent » de Pauline Peyrade, mis en scène par Émilie Capliez au TGP – traces de films déposées sur la scène

Virginia Woolf dit d’Orlando dans son Journal que ce roman n’est qu’une farce, « une récréation d’écrivain ». Le sujet, le ton employé et même le style de cette œuvre l’isolent en effet au sein de sa création. De façon tout à fait étonnante, c’est même un nouveau visage de l’écrivain anglais que l’on découvre à travers cette œuvre, bien différent de celui que peuvent laisser transparaître La Promenade au phare, Les Vagues ou même Mrs Dalloway.…
Nous sommes en mai 1940, rue Vanneau à Paris. Deux sœurs de bonne famille, Benoîte et Flora Groult, font part de leurs impressions sur les évènements internationaux et leur guerre à elles, celle de la jeunesse, dans un journal commun.…