« La Nuit sera blanche » de Lionel González au TGP – jeu sismographique pour écriture sténographique
En 2016, Lionel González créait Demain tout sera fini, adaptation du Joueur de Dostoïevski. Ce printemps, il présente La Nuit sera blanche au TGP. Une adaptation non pas des Nuits blanches, mais de La Douce, troisième nouvelle du même auteur. Ce changement de titre crée un effet de juxtaposition pour les connaisseurs de Dostoïevski, un léger déplacement qui provoque en amont du spectacle la rencontre de deux textes, aussi denses et énigmatiques l’un que l’autre malgré la simplicité des situations qu’ils décrivent. Ce titre est cependant avant tout une donnée temporelle sous forme de déclaration, comme pour le précédent spectacle : l’une annonce un geste ultime, l’autre un temps de veille étiré. Le public est en effet invité à veiller avec un homme qui monologue face au corps de sa femme suicidée, et qui tente de répondre à la question : « Pourquoi ? ».« Le Dounier Rousseau, l’innocence archaïque » à Orsay : jusqu’au coeur de la jungle
Avec Le Douanier Rousseau, l’innocence archaïque, Orsay ne faillit pas à sa réputation et offre un nouveau voyage dans l’histoire de la peinture. L’espace dédié aux expositions temporaires dans le musée s’est encore métamorphosé, pour assurer cette fois une immersion physique dans l’univers du peintre, enrichie de textes qui libèrent l’imagination et l’interprétation personnelle. …