Étiquette : dérisoire

« Le Paradoxe de John » de Philippe Quesne à la Bastille – la pratique de l’art comme remède à l’être-ensemble

Dans le cadre du Festival d’Automne, Philippe Quesne est invité avec sa dernière création, Le Paradoxe de John. Le titre s’impose d’emblée comme une référence à l’un des premiers spectacles de l’artiste, qui s’est constitué en tube théâtral à force de reprises et de tournées : L’Effet de Serge. Cet effet miroir n’est là que le premier indice de la place accordée au souvenir de ce spectacle passé, souvenir qui hante Le Paradoxe de John et cultive une profonde nostalgie qui entretient la comparaison et retarde le moment d’envisager cette nouvelle création pour elle-même.
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« Le Jardin des délices » de Philippe Quesne à la Carrière de Boulbon – excursion d’artistes amateurs dans un désert minéral

Cette année, c’est à Philippe Quesne que revient la Carrière de Boulbon, pour la première fois réinvestie depuis 2016. Ce cadre mythique qui lui est offert comme un cadeau pour fêter les vingt ans de sa compagnie, le Vivarium Studio, se révèle une profonde source d'inspiration pour leur nouvelle création, Le Jardin des délices, qui renoue avec les premiers spectacles, tels L’Effet de Serge, ou La Mélancolie des dragons. Avec des cowboys en costume qui improvisent des numéros dérisoires, Quesne vient à nouveau solliciter une zone de notre sensibilité peu sollicitée par la création contemporaine, en même temps qu’il célèbre de la plus belle des manières le réinvestissement de la Carrière de Boulbon comme lieu de représentation du Festival.
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« El Efecto de Sergio » de Philippe Quesne au Teatro Mella – spectacularité du dérisoire

Après avoir tourné pendant dix ans dans près de 35 pays, L’Effet de Serge de Philippe Quesne est arrivé jusqu’à Cuba, dans le cadre du Festival International de Théâtre de La Havane qui a réuni quantité de spectacles cubains et étrangers pendant neuf jours intenses. Comme ailleurs, le spectacle a rencontré la faveur du public en invoquant une sensibilité universelle, un mélange d’humour et de mélancolie autour d’un personnage atypique qui tous les dimanche invite des amis chez lui, pour des spectacles de 2 ou 3 minutes. Néanmoins, le succès rencontré par l’œuvre ne tient pas qu’à ses qualités. Il est aussi le fruit des relations bien particulières que l’artiste s’efforce de mettre en place dans chaque ville où il passe.
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