Au 104, centre culturel et artistique du 19earrondissement, se déroule depuis mi-janvier le Festival « Les Singuliers », qui a pour vocation de réunir « des artistes singuliers, des formes plurielles », dont les spectacles sont en effet caractérisés par l’hybridation des formes. C’est dans ce contexte qu’est accueilli Pavillon noir, œuvre créée l’année dernière par deux collectifs de jeunes artistes, les acteurs d’OS’O (« On s’organise »), issus de l’Ecole supérieure de théâtre de Bordeaux, et les jeunes auteurs de Traverse. Les premiers ont commandé aux seconds un texte parlant du deep webou du freedom web, ambivalence terminologique qui d’emblée place au cœur du débat suscité par ces revers de l’internet, qui se constituent en arme à double tranchant capable de contrôler l’individu autant que d’émanciper la société.