L’exposition temporaire du Louvre est riche et didactique. Elle fait le pari de réunir les œuvres de ce triumvirat et de quelques autres, autour des grands thèmes qui les ont passionnés, la religion, la mythologie, le traitement de la lumière, le portrait, le nu, montrant ainsi la compétition qui régnait à Venise dans la seconde moitié du XVIème.
Nombreuses sont les toiles qui se répondent, qui sont des miroirs les unes aux autres, motif qui est d’ailleurs lui aussi important pour ces peintres.
On voit donc côte à côte le traitement d’un même sujet par chacun d’eux : Tarquin et Lucrèce, Vénus, Danaé, le Christ aux Oliviers… La confrontation porte évidement à la comparaison, et donc à la préférence.
Entre les couleurs vives de Bassano, l’austérité de Titien et l’effusion de Tintoret, c’est Véronèse qui semble le mieux conjuguer tous ces aspects de façon modérée et vivante. Mais vue la foule de visiteurs, l’opinion de chacun est certainement nuancée par rapport à l’autre. Ce qui est certain, c’est que ce sont trois grands qui se sont mutuellement admirés et copiés, cherchant toujours à dépasser l’autre.
Le seul hic, c’est qu’à force de les mettre en rapport, on oublie qui est qui, qui a peint quoi, et les critères de différenciation se brouillent. Quand on en sort, ils deviennent inséparables les uns des autres : pari réussi pour ceux qui sont à l’origine de l’expo ?
F.
Très heureux de voir La Parafe revivre !
Et bravo pour la rénovation du site, en particulier la bande annonce !
le croquis de l’auteur est plus vrai que nature !
visite à rajouter à celles proposées par mon groupe …. c’est noté ! contente d’avoir des nouvelles de LA Parafe … qui nous a manqué !
Bravo pour ta première critique d’art.
Tu as choisi un vaste et ambitieux sujet!
Je vais t’apporter un numéro de la revue « Dossier de l’Art » consacré à cette exposition qui je pense t’intéressera.
Je te conseille d’aller voir l’exposition Marguerite Gérard au Musée Cognacq Jay. Née à Grasse elle était la jeune belle soeur -et peut-être un peu plus que celà-de Fragonard.
Il est possible que certains des tableaux exposés viennent du Musée de Grasse, dont deux lui avaient été donnés par mon arrière grand mère Chiris, alors qu’ils auraient fait très bon effet chez nous!